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AOUN: ” JE N’AI PAS ENCORE PRIS DE DÉCISION CONCERNANT L’ACCEPTATION DE LA DÉMISSION DU GOUVERNEMENT”

 Le chef de l’Etat, le général Michel Aoun a affirmé «qu’il n’a pas encore pris sa décision de signer un décret acceptant la démission du gouvernement», estimant que “la promulgation d’un tel décret restreint davantage le gouvernement d’expédition des affaires courantes et l’empêche d’agir”.

Lors d’un entretien accordé au jounal électronique «Al Jarida», le chef de l’Etat  a souligné que “le but de la signature du décret est d’obliger le Parlement à élire un président de la République”, ajoutant qu’«il n’est pas possible de laisser le gouvernement d’expédition des affaires courantes diriger le pays pendant la vacance à la première magistrature tout comme et il ne peut être laissé au Parlement dans sa structure actuelle»

Le président Aoun a énuméré les réalisations les plus importantes enregistrées au cours de son règne, notamment la signature de décrets sur le pétrole en 2013, la libération des hauteurs de Arsal du terrorisme à Arsal, le démantèlement des cellules terroristes dormantes au Akkar, l’adoption de la loi électorale et l’audit pénal. Il a évoqué les parties qui l’ont combattu et cherché à saper son mandat, notant que “l’autorité judiciaire est responsable de l’obstruction des dossiers judiciaires », expliquant qu’«il a transmis 22 dossiers judiciaires à la justice, et aucun d’entre eux n’a été tranché”. «Le procureur général financier a également inculpé le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé dans des affaires de corruption et des mandats d’arrêt ont été émis à son encontre mais rien n’a été exécuté», a-t-il ajouté

Sur le plan économique et financier, le chef de l’Etat a souligné qu’il a signé un contrat avec McKinsey pour élaborer un plan de réforme, et il a été contrecarré, puis il a initié un plan économique en réunissant des experts de divers courants  politiques et élaboré un plan économique global, mais il n’a pas été mis en œuvre ».

Au sujet de l’audit pénal des comptes de la Banque du Liban, il a souligné que « ce processus devait se terminer le 27 septembre, mais la société d’audit a été inondée d’une grande quantité de papiers et n’a pas abouti à un résultat définitif »

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