Le président du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, a écrit sur la plateforme “X”: «Depuis 2005, le général Aoun réclame un audit juricomptable.Mais il a rencontré une forte opposition de la part du système. Enfin, le premier rapport a vu le jour avec un retard considérable et dans une version incomplète en raison des entraves de Salamé et de son refus de fournir de nombreuses données demandées par l’entreprise. Cela seul mérite des poursuites pénales. Le rapport a révélé de nombreuses violations et détournements de fonds publics et de dépôts. Et le plus grave, c’est que le coût des ingénieries financières, en plus des primes, s’élève à 76 milliards de dollars, soit l’équivalent du déficit financier. C’est un crime financier sans précédent dans l’histoire de l’humanité, et il incombe à la justice d’enquêter et au Parlement de prendre des mesures, car les Libanais ont le droit de savoir qui a volé leur argent. Nous sommes confrontés à un crime inédit au Liban : la responsabilisation et non l’amnistie ! Le rapport condamne une période politique dans son ensemble, ainsi que le système dont le trésorier est le gouverneur de la Banque centrale. Ils nous ont combattus de toutes les manières possibles et ont acheté la loyauté de juges, de journalistes et de politiciens. Il est apparu clairement combien ils étaient corrompus”.
