L’augmentation du salaire minimum des travailleurs des établissements de restauration rapide en Californie à 20 $ américains de l’heure – soit plus de 27 $ canadiens – fait également bondir les prix des repas offerts dans ces commerces.
Le New York Post a vérifié les prix des menus de plusieurs chaînes de restaurants à Los Angeles et a constaté que certains d’entre eux ont déjà refilé les coûts de ces augmentations salariales aux consommateurs.
Par exemple, le trio Texas Double Whopper a augmenté de près de 12%, passant de 15,09 $ américains (20,42 $ canadiens) en date du 29 mars à 16,89 $ américains (22,86 $ canadiens) au premier avril.
Le trio Big Fish a quant à lui bondi de 4 $ américains, soit une augmentation de 53% sur le prix de 7,49 $ américains affiché en mars à 11,49 $ en avril.
Les représentants de la chaîne Burger King n’ont toutefois pas répondu aux questions des journalistes new-yorkais.
«AUCUNE POSSIBILITÉ NE PEUT ÊTRE MISE DE CÔTÉ»
Toutefois, la populaire franchise de hamburgers n’est pas la seule à avoir subi des augmentations.
Les restaurant Hart House, une franchise fondée par l’acteur et humoriste Kevin Hart, ont indiqué des augmentations allant jusqu’à 25%.
Notons cependant que ce ne sont pas toutes les chaînes qui ont augmenté leurs prix drastiquement.
McDonald’s et Wendy’s n’ont toujours pas affiché de prix plus élevés.
Ainsi, rien n’indique que ces franchises, qui n’ont toujours pas réagi à la hausse, ne procèderont pas à des montées de prix dans les semaines qui suivront.
Cette nouvelle mesure implantée depuis lundi dernier dans cet État de la côte ouest américaine a créé des réactions mitigées chez les consommateurs.
«C’est une augmentation substantielle», a soutenu au New York Post Shawn Fields, un client de 40 ans qui visitait un restaurant de la chaine In-N-Out. «Ça semble raisonnable», a-t-il ajouté.
Cependant, ce ne sont pas tous les clients qui perçoivent cette hausse comme une bonne chose.
«Pour être honnête, a débuté Ivan Moreno en entrevue au média américain, je n’aime pas ça parce que tout le reste va augmenter», a-t-il confié lorsqu’il achetait un repas au Burger King.
«Les gens doivent gagner leur vie d’une manière ou d’une autre, mais avec ça, les restaurateurs doivent augmenter leurs prix», a-t-il poursuivi.
L’État gouverné par les démocrates a convenu que la profession était historiquement sous-payée depuis plusieurs années.
La loi a été votée par les élus l’année dernière en prenant connaissance des conditions des nombreux travailleurs de ce domaine.
Parmi les plus de 500 000 employés des établissements de restauration rapide, la majorité n’est pas des adolescents qui sont toujours aux études, mais bien des parents qui doivent subvenir aux besoins de leur famille, selon les chiffres du journal new-yorkais.
