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Hausse des cas de COVID : «le pire est à venir»

Même si une hausse des cas de COVID-19 est constatée au Québec depuis plusieurs jours, le «pire est à venir au mois de janvier», selon la Dre Cécile Tremblay, microbiologiste et infectiologue au CHUM.

En entrevue à Mario Dumont lundi, elle a confirmé s’attendre à voir une hausse marquée des cas au cours des prochaines semaines. Samedi, un record absolu de nouvelles infections a été battu au Québec avec 2869 nouveaux cas, découverts avec seulement 21 238 tests effectués.

«Quand il y a beaucoup de transmission communautaire, ça devient exponentiel. En été, il y avait juste environ 100 cas par jour, c’était facile à contrôler. Les mesures que l’on prenait était suffisantes. À partir du moment où on atteint un certain nombre, et que le taux de reproduction, le fameux R0 augmente, c’est extrêmement difficile de contrôler la situation», explique Dre Tremblay.

Le semi-confinement que les Québécois ont connu pendant le temps des Fêtes, qui aurait dû aider à endiguer la vague, ne semble pas avoir été suffisant. Malgré les consignes des autorités, de nombreuses contraventions pour des rassemblements illégaux ont été données.

«On maintient suffisamment de transmission locale pour ne pas couper le taux de transmission. On n’a pas encore vu les effets des rassemblements de Noël et du jour de l’An. On doit s’attendre à voir une augmentation de cas à la suite de cela. Le pire est à venir », détaille-t-elle.

Les experts indiquent depuis le début de la pandémie qu’il faut environ deux semaines pour voir le résultat des comportements de la société sur la propagation de la maladie. Ainsi, les conséquences des rassemblements de Noël, devraient apparaître dans les bilans dès cette semaine.

L’arrivée de nombreux vacanciers de retour au pays pourrait aussi aggraver la situation.

Dre Tremblay déplore notamment l’insouciance de vacanciers qui reviennent entre autres de Floride, où la COVID est très présente.

«Ils ne représentent toutefois pas le facteur majeur de la perte de contrôle actuelle. C’est beaucoup plus la transmission communautaire. Un des dangers avec les voyages, c’est de ramener les variants qui se transmettent le virus plus rapidement», assure-t-elle.

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