NOUVELLES

La population de plus en plus réticente à se faire vacciner

La proportion de personnes qui veulent se faire vacciner contre la COVID-19 a diminué, selon une étude réalisée par l’Université de Sherbrooke.

En cinq mois, le nombre de Canadiens souhaitant recevoir le vaccin a chuté de près de 10%, montrent les résultats de l’enquête menée par l’université dans 8 pays, dont le Canada.

En comparaison, plus de 68% des Canadiens disaient vouloir se faire vacciner en juin. En novembre, ce taux était descendu à 59%.

«On n’a pas la réponse comme telle dans l’enquête, mais on voit que c’est sans doute lié, aussi, au manque d’informations, aux questionnements sur toutes sortes d’informations qui circulent par rapport à la vaccination», explique Marie-Ève Carignan, chercheuse et spécialiste en communication de risques et crise.

Parmi ces informations, on retrouve diverses théories du complot. En juin 2020, près de 24% des Canadiens disaient adhérer à ces théories. En novembre, ce taux avait diminué de près d’un demi-point de pourcentage.

Un autre constat qui ressort de cette enquête, c’est que le gouvernement devrait améliorer ses stratégies de communication. Il devrait miser davantage sur la transparence et sur la vulgarisation scientifique.

Mais quand on se compare aux autres pays sondés, comme les États-Unis, la Suisse ou l’Angleterre, on se console.

«Le niveau de confiance envers les autorités de santé publique, envers les autorités politiques, est plus grand au Canada qu’ailleurs dans le monde, à peu près dans presque tous les pays, sauf une ou deux exceptions», indique Mme Cargignan.

Appelé à commenter les résultats de cette enquête, le directeur national de la Santé publique ne semble pas s’inquiéter outre mesure.

«On est quand même chanceux, au Québec. Culturellement, au Québec, la vaccination, la majorité des gens finissent par se faire vacciner. Notre rôle, maintenant, c’est de donner la bonne information pour que les gens aient l’information», dit le Dr Horacio Arruda.

Le gouvernement compte également interpeller les médecins cliniciens pour qu’ils conseillent davantage leurs patients.

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى