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Les propositions de Hochstein n’ont pas trouvé d’écho au Liban

L’émissaire américain Amos Hochstein a quitté Beyrouth jeudi sans obtenir de réponse quant au rétablissement du calme dans le sud du Liban avant la cessation des hostilités à Gaza. M. Hochstein a clairement saisi que ses interlocuteurs au sein du pouvoir libanais n’étaient, en effet, que des intermédiaires du Hezbollah, qui persiste à poursuivre ses attaques contre l’armée israélienne, refusant de mettre fin à ses actions tant que la trêve à Gaza n’est pas observée.

M. Hochstein a fait parvenir un message aux autorités libanaises, indiquant qu’Israël souhaite réinstaller ses colons dans les colonies du nord. Par conséquent, le maintien du calme à la frontière est crucial, sous peine de voir certains acteurs en Israël plaider en faveur d’un conflit total avec le Liban. Selon les sources, l’émissaire américain a suggéré que le Hezbollah se retire de la frontière sur une distance de 8 kilomètres, plutôt que vers le nord du Litani. En échange, l’armée libanaise déploierait environ 10 000 soldats dans la région frontalière, avec le soutien des États-Unis dans leurs missions. M. Hochstein a affirmé que cette configuration pourrait être considérée comme une situation bénéfique pour toutes les parties, puisqu’elle permettrait le retour des colons dans les colonies du nord, ainsi que celui des déplacés libanais dans leurs villages et villes frontalières.

En outre, selon des sources bien informées au sujet des négociations menées par Amos Hochstein, le Hezbollah aurait rejeté une telle proposition, restant fermement attaché à sa position selon laquelle aucune discussion sur des arrangements ou des accords ne peut avoir lieu avant la cessation des hostilités à Gaza. Une source au sein de la formation pro-iranienne a expliqué que les premiers messages reçus au début de la guerre exigeaient uniquement l’arrêt des hostilités, alors qu’à présent, un cessez-le-feu est réclamé en échange d’un accord sur la résolution des problèmes frontaliers. Toutefois, aucune participation à des pourparlers dans ce contexte n’est envisageable avant la fin de la guerre. Chaque chose suivra son cours en temps et en heure.

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